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[Communiqué de presse] World security report 2025

Vilvoorde, le 20 octobre 2025. Les responsables de la sécurité constatent une menace croissante des groupes activistes à l’encontre des entreprises et des dirigeants. Ainsi, 8 responsables de la sécurité interrogés sur 10 (81 %) affirment que les activistes représentent bel et bien un risque en Belgique. Seul le Royaume-Uni affiche un chiffre aussi élevé. C’est ce que révèle le World Security Report de G4S.
World security report 2025

Le samedi 11 octobre, des militants du groupe Code Rouge ont mené des actions de protestation devant plusieurs entreprises, les accusant de complicité de violences. De plus, lors de la manifestation syndicale du mardi 14 octobre, des incidents ont également eu lieu, au cours desquels, selon certaines informations, des émeutiers radicaux se seraient mêlés à la manifestation et auraient causé des dégradations. En juillet, l’OCAD avait déjà alerté sur l’évolution de certains comportements activistes vers des comportements extrémistes.

Menace en hausse en Belgique ces 2 dernières années, au-dessus de la moyenne européenne

G4S, qui propose notamment des agents de gardiennage et des formations aux entreprises, constate également que ces groupes sont devenus plus actifs et plus violents. Près de la moitié (48 %) des responsables belges de la sécurité indiquent que la menace à l’encontre des cadres supérieurs a augmenté ces deux dernières années. Seule la France affiche un chiffre encore plus élevé. La Belgique se situe au-dessus de la moyenne européenne et mondiale, qui est de 42 % dans les deux cas. Ces chiffres figurent dans le World Security Report 2025 de G4S, une étude à laquelle ont également participé des responsables belges de la sécurité.


Les entreprises s’inquiétant lorsque des actions de protestation sont annoncées, elles nous demandent d’augmenter le nombre d’agents de gardiennage à ces moments-là. Pour certaines entreprises portuaires, nous doublons les effectifs. Pour d’autres entreprises dans des secteurs de haute technologie, nous allons même jusqu’à quadrupler le nombre d’agents de gardiennage.
Caroline Reding , Sales & Marketing Director

Les activistes constituent un risque, la désinformation aussi

8 répondants sur 10 (81 %) déclarent qu’ils perçoivent clairement le risque physique que représentent les groupes activistes pour les installations et les dirigeants d’entreprises. La moyenne européenne est nettement inférieure, à 73 %.

En outre, 78 % des entreprises affirment avoir été la cible d’une campagne de désinformation et/ou de fausses informations au cours des 12 derniers mois.

 « Notre société devient de plus en plus dure et violente, avec une polarisation accrue, des conflits géopolitiques et une désinformation qui sévit sur les réseaux sociaux. Il est logique que les entreprises ne soient pas immunisées. Elles n’opèrent pas sous une cloche. Elles en ressentent l’impact et s’inquiètent pour l’intégrité physique de leurs bâtiments et de leur personnel. Il s’agit d’une tendance mondiale que nous observons dans le World Security Report, mais qui suscite une grande inquiétude dans notre pays. Chez G4S, nous essayons d’y répondre et de soutenir ces entreprises là où c’est nécessaire », explique Caroline Reding de G4S.

Hausse des budgets de sécurité

La priorité accordée à la sécurité et au gardiennage a bien sûr aussi des conséquences sur les budgets des entreprises. 74 % des responsables de la sécurité interrogés en Belgique dans le cadre du rapport indiquent qu’ils vont augmenter le budget consacré à la sécurité physique. Il s’agit du pourcentage le plus élevé d’Europe. 

« Le gardiennage reste une priorité absolue pour de nombreuses entreprises, surtout en Belgique. Elles sont rarement disposées à faire des économies dans ce domaine, ce qui les amène souvent à devoir trouver du budget dans d’autres départements. Avec nos clients, nous recherchons la meilleure solution réaliste sur le plan financier », ajoute Caroline Reding, de G4S.

À propos du World Security Report 2025

58 responsables de la sécurité (Chief Security Officers = CSO) ont été interrogés en Belgique, sur un total de 464 en Europe. L’étude a également été menée en Autriche, au Danemark, en Estonie, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Au total, 2 352 CSO ont été interrogés dans 31 pays à travers le monde. Il s’agit de moyennes et grandes entreprises internationales dont le chiffre d’affaires total excède 25 000 milliards de dollars.

Le rapport complet peut être consulté sur https://www.worldsecurityreport.com/.
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